.
Ce n'est pas du chauvinisme mais un arcticle du journal anglais "the telegrah"
Source le net
Publié le 26 août, 2015 - 11:15 par Jean-Pierre Largillet - Vu 378 fois
Quel est pour le journal britannique The Telegraph, le premier site à voir en Europe (au sens large), avant de mourir ? Réponse : le Var. Le département voisin se trouve en tête d'un "top 30" des plus beaux sites et destinations européennes que le quotidien vient de publier dans sa rubrique "Travel" sous le titre "30 places in Europe you must see before you die". Le Var, que The Telegraph présente sur son site Web par la photo ci-dessus, devance ainsi des concurrents pourtant très sérieux. Qu'on en juge : la seconde place revient au Barcelone de Gaudi, la 3ème à la Chapelle Sixtine à Rome, la 4ème à l'Acropole d'Athènes et la 5ème aux fabuleux bassins comme taillés dans la craie de Pamukkale en Turquie.
A noter aussi qu'après le Var, le premier site français du classement est 9ème avec le Château de Chenonceau dans la vallée de la Loire. Pour les Anglais du Telegraph, la Tour Eiffel ne s'inscrit qu'en 22ème position des sites à voir avant de mourir, Venise en 24ème, Versailles en 28ème tandis que Pompéi vient fermer le ban à la 30ème place.
Dans son commentaire sur le Var, le quotidien met en avant les eaux turquoises des gorges du Verdon, les vues émouvantes sur les champs de lavande, les petits villages de pierres du Haut-Var, cachés dans un dédales de petites routes venteuses où il est possible de trouver une excellente cuisine, de merveilleux paysages, moins de foule et un goût de la Provence profonde. Celle que Peter Mayle justement a su si bien populariser en Grande-Bretagne et dans le monde entier à travers son livre "Une année en Provence".
Ou langouste des garrigues, le plus gros insecte du sud de la France, il est en voie de disparition
Publié le 6 Mars 2015
Vous avez sans doute remarqué qu'il n'y a pas de recette de bouillabaisse comme il se doit sur ce blog de cuisine provençale
Comme je n'habite pas près de la mer et que les amis suceptibles de me fournir gracieusement les bons poissons qu'ils fait, ont disparus, je ne peux donc vous mettre une vraie recette de cette fameuse bouillabaisse si convoitée et si chère actuellement. Une amie m'a donc dépanné pour vous offrir cette bouillabaisse pas à pas, et au cabanon comme il se doit
Si vous n'avez pas tous les bons vrais poissons et crustacés de notre Méditerrannée, vous n'aurez jamais le "vrai" goût de cette bouillabaisse
C'est notre Mémé Mounic
La bouillabaisse au Cabanon de Mémé Mounic
Pour faire une bonne bouillabaisse, (air connu)…il faut avoir..du bon poisson !
Donc, partir aux aurores, du côté de Hyères, Le Lavandou, avoir réservé le « peï »par téléphone à un bon collègue marin pêcheur, prendre ce poisson,
le nettoyer à l’eau de mer (très important !) te faire photographier par les touristes lève tôt qui se demandent ce que tu fabriques, les pantalons remontés au dessus des genoux, les pieds dans l’eau, à 8h du matin, et
ramener ta « pêche » dans une glacière, à la maison.Bon, là, c'était au cabanon...
C’était la première étape !
Après, tu allumes ton feu. Normalement c’est dans un gros bidon, coupé en deux, qu’on brûle des morceaux de pin, mais là, vu la sècheresse, on a pris un trépied et le gaz !Le cabanon, il est en pleine couale, pas sur la place de l’église ! Alors mèfi!
Puis, très important, tu fabriques un « fond ».C’est à dire que tu frottes d’ail ta marmite en fonte (pas celle de la bouillabaisse !)Tu y mets a chauffer ½ verre d’huile d’olive (de la bonne ! mais ça c’est facile, le cabanon est entouré d’une cinquantaine d’oliviers, et que c’est moi le couillon qui ramasse les olives !)Tu y mets un oignon haché, les poissons « amochés » que t’a donné le pêcheur exprès pour ça, un litre et demi d’eau, deux petites boîtes de concentré de tomates (ou de ton coulis maison) sel poivre quatre petites boites de safran.
Tu fais cuire demi heure et tu passes à la moulinette (chinois)…attention les épines !
Au moment de faire ta bouillabaisse, tu prends une grosse marmite où tu mets un verre d’huile d’olive, deux gros oignons hâchés grossièrement, une dizaine de gousses d’ail épluchées mais entières,tu fais un peu revenir, tu mets des seiches et des favouilles*, qui deviennent rouges comme des gratte-culs, du fenouil en branches, un « péssu » de peau d’orange sèche, du thym, du laurier, sel, poivre,là tu mets ton fond, que tu as confectionné dans la marmite en fonte.
Puis, tu mets les pommes de terres épluchées et coupées en grosses tranches épaisses.(environ 2 par personne)Tu couvres d’eau. Et tu rajoutes encore 4 petits pots de safran.Tu attends que ça bouille, puis tu baisses un peu ton feu et laisse cuire tes patates une dizaine de minutes.
Surveille ! Parce que tu es pas en train de préparer une purée !
Après tu mets ton poisson !
Les gros en premier :les baudroies, le congre…Tu laisses un peu remonter la chaleur, quelques minutes et hop tu mets les Saint-Pierre, les rascasses, les galinettes, etc… enfin les plus tendres.
Là , il faut entre 7 et dix minutes.La messe est dite !
Après tu sais comme il faut faire : tu mets dans les assiettes creuses tes tranches de pain grillé tartinées de rouille, avec du fromage de gruyère râpé dessus et tu verses le bouillon, après avoir retiré les poissons et les pommes de terre, rangés dans le plat de service, qu’on déguste après avec le restant de rouille…
Nous, c’est comme ça qu’on la fait….
L’important, je me répète….c’est la fraîcheur du poisson ! C’est vrai que la soupe de « roche » est meilleure que celle de « chalut », mais au final, c’est avec le poisson qui bouge encore qu’on fait la « vraie » bouillabaisse !
Je viens de te décrire le travail des femmes….
Les hommes, tu t’en doutes bien, tout ça leur ayant donné soif, se sont assis sous les pins, pour de désaltérer avec un bon pastis…Les pauvres, avec cette chaleur, ils sont à plaindre…
La preuve, c’est qu’ils sont si fatigués, qu’après le repas, ils iront faire la sieste sous un pin, pendant que les dames feront la vaisselle…
Mais bon, là je m’arrête, parce que sinon, j’en ai pour trois jours !
Voilà....C'est ce que j'avais envoyé ,il y a plus de six ans , à mon ami Jupiter , de la Cachina..après avoir dégusté la "bouille " ...à Besse, (!) au cabanon de ma petite et de mon beau fils...
Heureusement qu'il est là Jupi ! sinon, je ne savais plus où c'était, dans mes ...oubliettes!
Christou, il manque la rouille, mais je suis sur qu'elle va me dépanner