Tu sais, je crois qu'on ne sait jamais avec certitude, ni quand, ni comment nous allons finir, et puis, tu sais, je crois que c'est très bien ainsi.
Au fur et à mesure que les jours, les mois, les ans passent, je prends conscience de ma vulnérabilité, de ma fragilité.
Parfois, en entendant les nouvelles, je me rends compte que ceux dont les médias annoncent la mort je les "connais" depuis longtemps. Et, à ce moment la, je ne peux m'empêcher de penser à ma mort, à moi.
C'est terrible cette petite manie qe j'ai de toujours tout ramener à moi, dans une sorte d'égoïsterie absolue.
Je réfléchis et je me demande ce qu'il restera de moi, ces petits mots jeté dans l'espace virtuel où tu te promènes a cet instant précis, quelques objets fait de ma main, peu et de la gauche évidement, quelques photos, peu encore, je fuis la lumière, mes fils, bien sur mes fils, et beaucoup de sourires que j'ai, je crois, réussi à mettre sur le visage de plein de gens.
C'est ça je pense qui est le plus important, ce sont les émotions que l'on donne aux autres, plus que des objets, ce sont des sentiments qui gardent de façon inaltérable une trace de nous.
Aujourd'hui j'ai une pensée pour une dame qui a su plusieurs fois m'offrir des émotions....
C'est une voix, des mots, des regards...
Ouep, je crois que ce qui me touche aussi , c'est le fait de me rappeler que mon tour approche implacablement. Et le tien, aussi.