Dans le rivage rosâtre garni de rose
J'ai bu de ta bouche le nectar fucose
En te serrant fermement contre moi
Tes lèvres sirupeux causent mon émoi
Et la velours de tes joues moelleuses
M'enflamme et m'attise la rageuse
Je t'ai ébranlé sur le gazon de la rive
Nos corps scellés sous l'arbre d'olive
Ivre de ton suc je t'embrasse à foison
Sur le cou, les jambettes et le toison
Je te chuchote follement des boutades
Souriante tu me caresses et l'accolade
Dans la paupière de tes yeux radieux
J'ai vu planer mon rêve harmonieux
Tu es ma maîtresse, don de la nature
Je t'aime follement toi, belle créature
Ils me dirent que tu fus belle
Et que toute belle fut infidèle
Je me moquai de leurs dire
D'une courtisane tu fus pire
Ils me dirent que tu fus douce
Et que toute douce fit frousse
Je me ris de ces discours vides
De ta belle bouche je fus avide
Ils me dirent que tu fus fée
Et que toute fée fut fieffée
Je ne voulus pas les croire
De ton élixir j'eus envie boire
Ils me dirent que tu fus exquise
Et que toute exquise fut prise
Je leurs répondis : non !!
De l'amour ma chatte Ninon.
Je pleure cachément au fond de moi
Le désespoir amer trouble mon émoi
Le bonheur s'est éloigné avec le vent
Entre la joie entre moi, un paravent
Mon destin ait été prédit par l'oracle
Ganache je le suis, rejeté de cénacle
Ma vie, c'est de la crème fouettée
Je ne suis point misanthrope ni athée
Le destin mêle les cartes, toi devine
est-ce l'injustice humaine ou divine?
Pourquoi je vis si je pleure toujours?
Hélas la tristesse dompte mes jours.
Mignonne, ta douceur m'a dompté le cœur
Dans tes yeux noirs j'ai vu mon rêve choir
De leurs éclat des astres, j'en suis idolâtre
Ton sourire parfumé m'a beaucoup allumé
Ah ta belle bouche qui me rend farouche
Ton buste dépravant et les seins en avant
Et le tétin cerise, me provoque et me brise
A cause de ta beauté, je suis très palpité
O ton corps souple, me cause des troubles
Vu ton gros cul, je souffre des scrupules
De ton nombril suave, j'en suis esclave
Ton abricot délicieux me hausse aux cieux
Ma bouche et mon courage contre ton orage
Je vais ardent, te toucher et te gamahucher
De ton nectar je serai ivre pour te suivre
Alors on fera l'amour, dans ton lit le labour
Pardonne moi, si j'avais tort
Sans ton éclat je serai mort
Mes lèvres mornes et je chante
Le cauchemar hideux me hante
Je regrette de t'avoir blessée
De mes offenses tu t'es lassée
Donne moi encore une chance
Que l'amour s'exalte et danse
Tu es mon miel qui m'édulcore
Mes yeux charmés par ton corps
Blanc doux, agréable et bénin
Qui m'illuminait le chemin
ô nymphe adorable de l'amour
Je suis en période de labour
Je serai comme tu as désiré
Homme distingué et mesuré
Ah que ton fœtus me soutient
Dans ma solitude me fait du bien
Je t'imagine avec moi toujours
De l'aurore à l'aube du jour
Tu es ma source de félicité
Mon âme sous l'effet de gravité
De ta magie, de tes grandeurs
Je m'incline devant ta splendeur
tu m'as battu je hausse ma voix
M'entends-tu par quelle voie?
je m'acheminerai pour ta revue?
ô ma fée, m'as-tu vu ?
Triste et éperdu, las de vivre
Je secoue ma tête pour suivre
Le destin amer qui s'en moque
De moi,m'afflige et me choque