La crise boursière et financière produit des effets en cascade dans le secteur bancaire. Toutefois, les données ne sont pas entièrement sombres, des créneaux positifs se rencontrent.
Ainsi, alors que des dispositifs rigoureux émanent du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque centrale européenne (BCE) et de l’Autorité bancaire européenne (EBA), les banques françaises se portent assez bien dans l’ensemble. Les mesures préconisées sont d’abord les incitations des banques européennes à la recapitalisation de leurs fonds propres. En plus de la Convention de Bâle, cette recommandation vise à tenir tête en cas de pression insoutenable de la dette.
L’expérience des Etats-Unis, avec la crise des subprimes en 2008, a été suffisamment significative : la FED a dû intervenir pour éviter la faillite de ses banques. Tant que la situation le permet encore en Europe, mieux vaut prendre des mesures préventives. C’est pourquoi, actuellement, des dispositifs contraignants sont imposés aux banques primaires. Elles doivent augmenter l’argent liquide qu’elles détiennent.
Au niveau des clients, l’impact de cette mesure consiste à encourager le client à déposer son argent dans les banques, soit pour un compte à vue, soit pour épargner. Les récents relevés indiquent que les particuliers déposent volontiers leur argent dans les banques, tout en s’orientant davantage vers les épargnes à court terme. Sur ce dernier point, la participation aux émissions de Bons du trésor français (BTF) s’avère opportune pour bien des gens, en dépit du faible taux d’émission.
Cela étant, selon les données publiées par la Banque de France, les banques ont noté une hausse de 8, 5 % des dépôts à court terme en dépit de la crise. Au niveau des livrets d’épargne, une hausse satisfaisante de 7, 2 % a aussi été enregistré sur la collecte. Enfin, il convient de noter également que les résidents ont apporté une augmentation de 4, 2% des encours des placements à vue en octobre 2011.
Ces différents indicateurs permettent d’envisager une reprise, même si celle-ci ne sera pas aussi vigoureuse que l’on espère. Toutefois, l’année 2012 commencera avec des chiffres plutôt rassurants pour les banques françaises.