La Traversée des vers
d’hiver
Un champ de flammèches,
Plus loin, un buisson brûler
Encore plus loin, une forêt
en feu
Sais pas pourquoi tout brûle
Rien ne noircit
J’avance suis pieds nus
Ne sens pas les brûlures sur
ma peau
Sens l’eau
Entends l’eau
J’arrive à une rivière
Sautillante, gaie,
rafraîchissante
Elle m’attire
Je m’approche