L'homme ne s'arrête à rien pour faire des profits Cette méthode initiée par l'INRA il y a quelques années déjà dans des laboratoires se trouve maintenant en plein champ , en Hollande par exemple Pauvres bêtes, l'homme est cruel
Ames
sensibles s’abstenir…Quelque part en Asie, un hublot placé sur le flanc
d’une vache…Un homme plonge la main dans l’animal, retire le hublot…On
pourrait croire à un canular, et pourtant les «vaches à canule» existent. Sous
anesthésie générale, le vétérinaire place un hublot d’accès à la panse
du ruminant, afin d’observer la digestion des aliments, pour obtenir
davantage de lait, surveiller la santé ou limiter les flatulences (qui
contribuent au réchauffement climatique). En France, l’INRA (Institut
national de la recherche agronomique) équipe ainsi plusieurs dizaines
de bovins et de caprins. IndoloreRéputée
indolore, cette pratique choque moult internautes. Parmi eux, Michel
Tarrier, naturaliste et essayiste, qui dans une lettre ouverte à l’INRA
s’insurge contre ce qu’il qualifie de «viol animal à de viles fins lucratives». «Ce système économique, qui part en vrille, est toujours fondé sur la souffrance des autres», explique Michel Tarrier à VSD.FR. «Les animaux doivent être respectés». L’étrange histoire d’Alexis St MartinSi les vidéos circulant sur YouTube
rouvrent le débat, la «vache à hublot» ne date pas d’hier. Tout
commence en 1822 dans le Michigan, avec l’étrange histoire d’Alexis St
Martin, un jeune Québécois éventré d’une décharge de mousquet. Sur la
paroi de son estomac, un trou ; trop gros pour cicatriser. Son médecin,
William Beaumont, réalise qu’à travers on peut regarder la digestion
humaine ! Le blessé se rétablit et retourne au Québec avec son orifice
–il vivra jusqu’à 83 ans. Dès 1833, un vétérinaire applique le
phénomène aux bovins, pour mieux cerner la rumination dans leur
appareil digestif à quatre compartiments. L’opération est introduite en
France en 1950.Une pratique utile et indolore ? L’INRA soutient que la canule est «utile et indolore» : «Ces vaches mènent une vie normale», explique à VSD.FR Patrick Herpin, directeur scientifique ‘‘animal et produits animaux’’ à l’INRA. «L’opération
est surveillée par le comité d’éthique, dans des conditions optimum. La
vidéo visible sur le web me choque : l’INRA ne procède jamais ainsi !
Une fois la canule posée, elle n’est pas retirée». «Le statut de l’animal évolue dans nos sociétés», poursuit Patrick Herpin. «Cela permet des progrès», souligne-t-il, notant l’amélioration des conditions de transport du bétail. «Mais là, on ne comprend pas l’acharnement de ce monsieur contre les chercheurs». Dans sa lettre ouverte, Michel Tarrier demande en effet si «le docteur Mengele» -SS ayant commis des expériences sadiques sur des déportés à Auschwitz- est «vétérinaire à l’INRA».
2 commentaires. Dernier par jupiter le 19-03-2009 à 17h40 - Permalien -