Encore une journée au paradis, direction Isafjordur, une petite ville en bordure d'une fjord. Pour cela quelques 200, presque 300 kilomètres a déferler le long de paysage magnifique, telle qu'on peut en voir dans les fonds d'écran, proposer par Windows. Une belle montagne semi-enneigée et son reflet presque parfait dessous sur l'eau, un beau ciel moucheté de trois, quatres petits cumulus bien blanc. Et aujourd'hui c'était en grande partie ces successions de cartes postales que l'on longeait pendant de longues dizaines de minutes, avant d'en voir le bout et d'en attaquer une autre. Ce sentiment en plus d'être seul au monde. Sur cette étape nous n'avons croisé qu'une dizaine de véhicules, dont la majeur partie dans 50 derniers kilomètres.
Le temps donc de s'arrêter au bout milieu de la route, à l'arrache et d'observer la nature, car en plus de ces décors somptueux, nous aurons été gâté par la nature. Lors d'un passage montagneux, Mélany aperçoit quelques de couleur crème courir à vive allure dans la neige, après s'être arrêté, nous observons que c'est un renard arctique, une espèce protégé en voie de disparition, la plupart des touristes qui sont venus en Islande les ont vu en carte postale.
Un peu plus tard sur une piste longeant un fjord, nous faisons un nouvel arrêt pour observer cette fois dans l'eau, une masse sombre qui se déplace à fleur de l'eau, on l'a voit par intermitance quand soudain, on aperçoit un tout petit aileron sur une courbure, on a compris qu'il s'agissait d'une petite baleine. Et ça n'a pas manqué, le spectacle habituel après la dorsale, la queue qui sort et qui plonge tout suite après. Et cette fois pas de bateau pour les faire fuire, on en observera au moins trois, dans cette lagune.
Enfin, on ne les avait pas vu hier, on en verra plein aujourd'hui, à l'entrée d'un virage un panneau nous signale attention aux phoques et comme souvent dans ces là, on s'attend tellement à voir qu'on n'en voit pas. Mais surprise à la sortie du virage, à quelques mètres de la route des grosses masses grises brillent au soleil. On s'arrête et tout est aménagé pour observer les phoques, une petite table avec mise à disposition par la maison d'à côté des jumelles, on est donc paré pour regarder ces animaux qu'on attendait tant. Ils sont presque une dizaine vautrés sur les rochers, la tête et la queue relevées, des vrais loques. Certains grognent, d'autres jouent dans l'eau en faisant des petits sauts. Comme annoncer dans les guides touristiques, on tapent dans nos mains pour attirer leur attention, mais rien n'y fait, ils sont bien ils se font dorés la pillule, comme nous finirons par faire, après avoir été stoppé par la neige qui bloquait l'accès ''au bout du monde'', la fin de route, ce point là restera un grand mystère, nous profiterons du soleil pour flâner dans la rue commerçante Isafjordur, sans blouson, une première depuis notre arrivée.