C'est difficile de photographier la pauvreté.
Premièrement pour la raison que vous imaginez très bien: on ne peut pas devant les gens qui souffrent immortaliser par un cliché la misère qu'ils représentent. Ce n'est pas humain. Vous ne verrez aucune photo artistique où je joue avec celui qui souffre. Toutes les photos dans ce blog ayant un rapport évident à la pauvreté sont et seront réalisées à l'improviste, sans aucune préparation et en essayant toujours au maximum de faire en sorte qu'on ne puisse pas dévisager ceux qui souffrent.
Deuximement parce que Pondicherry est une ville exceptionnelle en Inde et qu'il y a proportionnellement énormément moins de pauvres ici. Il n'y a d'ailleurs pas de vrais bidonvilles ici.
Le scooter est-il à cet homme? Surement pas. Cependant, comme la plupart des indiens aujourd'hui, il y a de fortes chances qu'il possède un téléphone portable!
Le meilleure moyen pour ne pas se faire voler son gagne pain est encore de dormir dessus.
Les chiens se sont réservés le parasol tandis que le marchand de glaces et les touristes passent devant le mendiant sans même jeter un regard à celui qui souffre... ou "Quand la misère est banalisée".
La rue du petit canal est investie chaque nuit par de nombreux pauvres.
Enfants entre jeu et recherches de nourritures pour leur petit déjeuner.