Et le soir s’éprend à des vies
de pleine lune en lointains rêves,
l’élipse-fièvre des envies
ôte le voile qu’on soulève
ainsi, quand le cœur déposé
sur l’horizon des ici-bas,
l’on aime les couleurs rosées
de cette lune, tout là-bas.
Elle est le point de l’éphémère
et le regard cherche le jour
quand la lune, là, sur la mer
s’éprend d’un soleil, à toujours.
Il est des petits lieux ravis
où l’on promène son histoire,
des clairs de lune-d’ombre-de-vie
dont bruissent les sons des guitares
par là, par là où tu m’emportes
d’un simple regard étoilé,
là, lorsque s’entrouvre la porte
où nous voulons nous dévoiler,
là, lors des soirs épris des vies
de pleine lune, à ces moments
où l’élipse-fièvre-d’envies
là, nous parcourt … tous-deux-amants.
Alain Girard