la deesse Maat
Le Pharaon Noir Djoser |
Le Pharaon Noir Narmer |
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C'est par la poésie que Kettly Mars exprime ses premiers élans créateurs. Poésie de départ : tout est patience et fluidité, érotisme et passion. Elle passe ensuite à l'écriture de la nouvelle et reçoit en 1996 le premier prix du Concours Jacques-Stephen Alexis de la Nouvelle. Cette distinction l'encourage à s'engager dans la voie littéraire; elle a écrit depuis poèmes, nouvelles et romans. |
Joseph Zobel, l'un des « piliers » de la littérature antillaise, est né à Rivière-Salée, dans le Sud de la Martinique, le 26 avril 1915.
Issu d'une famille très modeste, il est élevé par sa grand-mère Man Tine, ouvrière agricole auquel il rend hommage dans son roman La Rue cases-nègres. Pour poursuivre ses études, il rejoint sa mère à Fort-de-France et franchit grâce à ses sacrifices toutes les étapes d'un parcours scolaire brillant, jusqu'au baccalauréat. Un premier emploi au service des Ponts et Chaussées lui permet de vivre dans les villages du Diamant et du Saint-Esprit, puis il entre comme aspirant répétiteur au Lycée Schoelcher (pour devenir maître d'externat). La Seconde Guerre Mondiale, isolant la Martinique de la France, le conduit à renoncer à ses projets d'études d'architecture en France. Ses aspirations artistiques débouchent sur l'écriture de quelques nouvelles dans lesquelles il décrit la vie du monde rural martiniquais. Un ami professeur de gymnastique porte ses textes au journal Le Sportif, feuille de chou habituellement consacrée à la publication des comptes-rendus de rencontres sportives. Les lecteurs du Sportif s'enthousiasment pour ces textes (publiés plus tard dans le recueil Laghia de la mort) qui retranscrivent les réalités martiniquaises. Parmi ses lecteurs, Aimé Césaire, engagé dans l'aventure de la revue Tropiques, encourage Joseph Zobel à écrire un roman. Ce sera Diab'-là, l'histoire d'un paysan qui décide de conquérir sa liberté par le travail de la terre, auprès d'une communauté de pêcheurs dont il partage la vie. Le thème du roman, pas plus que l'auteur, qui fustige l'ordre colonial, ne plaisent guère à la censure, qui «devrait délivrer des autorisations d'impression pour la moindre étiquette de bouteille de liqueur», selon Zobel. Le roman ne sera publié qu'en 1947.
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