Un jour je serai assis sur une chaise sculptée dans du bois,
Seul dans le sous-sol de mon manoir près du N’ZO
A lire «l’art d’être grand-père », à compter mes jours.
Un jour je serai riche ; ce n’est pas mon rêve
Un jour je serai célèbre ; ça ne vaut rien
A quoi ça rime tout ça, de ne pas être libre…
De m’acheter une banane à la braise dans un coin de la rue
De me joindre à la foule sincère des « Titrologues » de mon pays
De marcher les mains au vent, sans visière ni capuchon.
Un jour je mourai ; un jour je serai poussière, on m’oubliera
Un jour on priera pour moi ; on m’apportera des fleurs
Un jour on se posera des questions sur moi, sur Adiaffi, sur Kourouma
Peu importe ils s’en foutent ; de moi, d’Adiaffi, de Kourouma