Par une nuit claire obscure et parsemée d'étoiles.
Sur une route qui apparemment ne mène nulle part.
Un homme, vêtu d'un complet noir portant une valise,
chemine l'air étonné et sans voix ne sachant où il est.
La vie l'embrassait chaque jour tel une amante passionnée.
Lui offrant des délices merveilleux, du lait et du miel.
Chaque matin, les oiseaux venaient chanter pour lui.
Il était tel un monarque, un prince, roi, un empereur.
Ce qui était n'est plus et son amie, son amante, est partie.
Le voici en exil sur ce chemin qui va il ne sait ou.
Les feuilles des arbres ne dansent plus pour lui.
Les fleurs ne lui offrent plus leurs parfum enivrant.
Depuis son enfance, sa bonne étoile, éclairait ses pas.
Telle une lanterne, elle le guidait sur le chemin à suivre.
Cette nuit, malgré tout, il peut encore sentir sa présence.
Telle une amie fidèle, sa chaleur le réchauffe encore.
Elle l'amena sur le pont Cinvat, à la frontière du monde mystérieux.
Aussi étroit que le fil d'une lame que seul les justes peuvent traverser.
Lieu ou les damnés tombent dans le gouffre sans fond.
Avec succès, l'homme au complet noir traversa.
Il se retrouva, valise à la main devant le palais de cristal.
Au jardin à la végétation luxuriante et aux animaux paisibles.
Il entra, laissa sa valise, ultimes souvenirs d'une vie passionnée.
Une douce brise lui souffla alors des mots doux à ses oreilles