La conséquence, d'après la source, depuis lors, les hôteliers enregistrent des manque à gagner, la clientèle devenant de plus en plus rare à cause de ces tracasseries. « Le constat est amer, les policiers rançonnent les gens, ils arrêtent, tirent nos clients dans les chambres, même lorsque ceux-ci ont des compagnes de 27 ans, 32 ans, 35 ans. Donc, c'est un manque à gagner pour nous. Quand ils les prennent, les client sont obligés de négocier leur libération et après ces policiers disparaissent », s'est plaint Raphaël Tshombe, président des hôteliers du Kasaï-Oriental. « Nous ne disons pas qu'on doit supprimer l'unité de la police antiviolences sexuelles. Nous voulons que ses éléments soient associés à ceux de l'ANR, de la DGM et des représentants des hôteliers pour que nous puissions constater les flagrances là où il y en a », a-t-il suggéré.
En réaction, le commandant de l'Unité antiviolence sexuelle affirme que les cas tels que dénoncés étaient commis par des policiers égarés ne faisant pas partie de son unité. Pour couper court à ces dérapages, il a retiré momentanément les ordres de mission de la circulation.